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Une analyse sur les points sensibles de l'actualité internationale.

RETOUR DE L'INFLUENCE AMERICAINE AU MOYEN ORIENT

Par la réinstallation des sanctions pour contrer l’Iran, et par une éventuelle reprise des pourparlers de paix Israélo-Palestiniens, l’administration Américaine de Donald Trump ressort le dossier du Moyen-Orient à l’approche des élections de mi-mandat. Depuis la semaine dernière, les sanctions visant l’Iran, qui étaient abolies par la signature du traité sur l’accord nucléaire (J.C.P.O.A.) conclu lors de l’administration Obama en 2015, ont été réimposées. Ceci, pour saper l’économie de l’Iran, afin de freiner la fabrication de ses missiles et de son programme nucléaire et de stopper son aide aux groupes terroristes (Hamas, Hezbollah, Houties, et milices diverses en Irak et en Syrie)  qui déstabilisent la région du Moyen-Orient. Donald Trump espère ainsi limiter la mainmise de l’Iran sur les territoires de la Syrie, du Liban, de Gaza, d’Irak et du Yémen. Cependant, la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, le Japon et la Turquie, qui sont de grands importateurs de pétrole d’Iran sont exemptés de sanction. Washington compte sur un partenariat avec l’Arabie Saoudite pour pouvoir satisfaire l’autre partie du globe. Le plan de Trump est de renforcer la nouvelle alliance qui prend place au Moyen-Orient pour contrer  l’hégémonie de l’Iran. Cette alliance des pays arabes sunnites de la région avec Israël est aussi une opportunité qu’a su saisir Trump pour relancer le processus de paix Israélo-Palestinien.

Le gouvernement israélien par la voix de son premier ministre et de son ministre de la défense félicite l’administration américaine pour la reprise des sanctions à l’encontre de l’Iran. Les retombées de l’annonce des sanctions ne se sont pas faîtes attendre. En effet, les palestiniens de Gaza, qui ne pourront plus compter sur le financement des iraniens sont sur le point d’accepter un accord avec les israéliens. Cet accord sous l’égide des égyptiens devrait permettre à la population de Gaza de percevoir  des revenus financiers  et une ouverture à la frontière égyptienne ainsi qu’une augmentation du trafic à la frontière israélienne.

Cet accord serait limité pour trois ans et concernerait aussi l’O.L.P. et l’autorité palestinienne dirigées par  Mahmoud Abbas. En attendant, on espère qu’avec  les sanctions, les iraniens ne seront pas tentés comme l’an dernier de saboter cet accord qui se profile entre Israël et les palestiniens.                                                      

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